Assistente editor: Hugo de Aguiar

deaguiar.hugo@gmail.com

Le poème de l’ami

Etrangement verdâtre et phosphoreux,
Que des fois je l’ai trouvé, dans des obscurs bars
[sous-marins,

Mon compère silencieux!

Aurions-nous ensemble assassiné la même dactylographe?
Avions-nous achevé un ange du Seigneur dans une ténébreuse
[Cellule?

Étions-nous nécrophiles
Ou poètes ?
Et tout le temps, le mystère assis entre nous,
Comme un convive sournois.
Nous buvions lentement compulsant les souvenirs…
Et au delà des vitres observâmes les merveilleux et terribles poissons, dont les formes compliqués étaient si difficiles a déchiffrer, comme les noms classés par Marcus Gregorovius dans sa monumentale Fauna Abyssalis.

Traduction: Fernando Oliveira, d’après l’original ( O poema do amigo ) de Mario Quintana

Sem comentários: