Assistente editor: Hugo de Aguiar

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Nouveau monde

Comme tu vois, tant d’effort pour rien
L’urgence dans la construction de l’arche
La rigueur dans le choix des survivants
La monotonie de la vie à bord dés les premiers instants
L’acceptation, en grognant de la pénurie les derniers jours
Les yeux fatigués de la recherche d’un soleil qui n’arriva jamais.

Et pourtant d’avance tu savais qu’il en serait ainsi. Tu savais que la colombe ramènerait, non un rameau d’olivier mais d´épinier.

Tu savais sans rien nous dire, nous tes timoniers, qu’aujourd'hui tu vois labourer avec les mêmes outils de Caim et Abel la terre encore humide du déluge.

Autrement dit, se tu nous le disais, on ne te croirait pas.

Tradução : Fernando Oliveira, do original – Mundo Novo – de José Paulo Paes

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